Histoire de l'horticulture du Japon

La découverte d'une fabuleuse histoire
Après une première période d'étude du japonais à l'Inalco à la fin des années 1980, j'ai vécu au Japon pendant quelques années et ai découvert l'ikebana durant mon séjour à Takamatsu, ville jumelle de ma ville natale, Tours. J'eus une sorte de "révélation" en allant herboriser dans les montagnes de Tokushima avec mon professeur, Madame Hosei Takeda, bouleversée par la beauté et la diversité de cette flore, si différente de la nôtre, et par la grâce avec laquelle mes camarades d'ikebana s'adonnaient à cet art. Ce fut le point de départ de mon intérêt pour les plantes du Japon.
À l'issue des ateliers, je prenais le temps de noter les nom japonais des plantes employées et, surtout, de trouver leur équivalence en latin et en français. L'intérêt botanique m'intéressait, certes, mais c'étaient davantage l'histoire, l'utilisation et l'esthétisme de ces végétaux qui attisaient ma curiosité. De fil en aiguille, d'un ouvrage à un autre, je découvris peu à peu que les Japonais étaient passés maîtres dans l'art de l'hybridation, la création et l'amélioration variétale des plantes durant l'époque d'Edo.
Face à une telle profusion de données et à un aspect de la culture japonaise totalement méconnu en France, je décide, en 2014, de reprendre mes études de japonais en Master 2 à l'Inalco, en parallèle à mon activité professionnelle, et je rédige un mémoire sur "La grande vogue des ipomées à l'époque d'Edo". L'histoire se poursuit aujourd'hui avec la préparation d'un doctorat à l'Université de Paris (CRCAO) et une recherche sur l'histoire de l'horticulture japonaise...

Doctorante en japonais à l'Université de Paris
Laboratoire de recherche du CRCAO
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Lien vers mon site Internet Jardins de Loire, activité de consultante/guide-conférencière en micro-entreprise